Fête Nationale : Bonjour les glandus !

Et oui, je me permet parce que pour vous aujourd'hui, c'est le 14 juillet. Au Pérou, la fête Nationale c'est le 28 et 29 juillet donc 2 jours fériés (je vais me vanger...!). En plus, je vais aller à Huancayo ce week-end là : et comme je suppose que ça ne dit rien à personne, c'est une ville dans la fôret et on va passer par la montagne (7 ou 8 heures de route). Gare au mal de l'altitude ! Papa, Yuli, Julio César et Michelle, respectivement Français, Péruviens et Américaine ont tous dûs appeler un médecin pour qu'il leur donne de l'oxygène, quand ils sont allés à Puno (5000 m d'altitude) la semaine dernière (près du Lac Titicaca et de la Bolivie, revisez votre géographie !). Malade à crever... et ça n'a épargné personne. Les feuilles de coca sont magiques, mais jusqu'à un certain point.

Sinon, comme dit Déborah et Barbara, la France n'a pas le temps de me manquer puisque je vais de fêtes en fêtes (soi-disant). Les fêtes péruviennes : on se rejoint avec tous les gens du boulot le vendredi soir à 16h30 : et oui, c'est plus que tôt mais si tout le monde rentre chez lui après le boulot, tout le monde à la flemme de revenir après. Donc on se rejoint chez quelqu'un après avoir acheté 3 ou 4 litres de cerveza par personne. Plus Pisco et Tequila... Et ben, moi je vous le dit, on est bien bourré avant 19 heures ! Et les Péruviens sont pas du genre à être sages, ils se défoulent quand leurs maris/femmes respectives ne sont pas là (sans vouloir donner une mauvaise image des Péruviens, c'est pas pire qu'en France, c'est juste qu'ici ils ne se cachent pas). Par contre, très bons dragueurs et excellents danseurs. Ils commencent par faire des jeux où il faut boire, boire, boire. Ma chef avait peur que je m'ennuie, alors elle a chargé 4 ou 5 gars de pas me lâcher, j'étais morte de fatigue à force de danser. Euh... j'ai essayé d'apprendre mais c'est difficile, alors je me laisse entrainer et puis ça passe... Je suis rentrée avec des amis du boulot à 2 heures du matin et on s'est fait arrêté par la police, mais comme le conducteur voulait pas s'arrêter, il a accéléré pour passer quand même. 2 kms plus tard, la voiture de police nous rattrapait avec les girophares et tout et tout. Loin d'avoir peur, le chauffeur propose 15 soles... et nous voilà reparti tranquilles. Un peu mal à la tête le matin suivant. En rentrant, j'ai dit que les Péruviens étaient plus fous que moi (ce qui n'est pas rien, co-fondatrice du club des fous lucide). Impossible m'ont répondu les filles !

Le lendemain, il y avait cerveza à la maison, mais j'avoue que je n'ai pas pu. Je suis allée me coucher. On a été dans un restaurant populaire : ils te servent des portions "personnal", où il faut être quatre pour pouvoir finir, énorme ! La cuisine est très très bonne : j'aime tout sauf les piments et le Tamal. Le Tamal, c'est une purée de Choclo (maïs) mélangée avec du poulet broyé et des épices, le tout cuit dans des feuilles d'algue ou de bananier. Très spécial, et en plus ils mangent ça au petit déjeuner... Le dimanche soir, on a été faire les boutiques de vêtements (à 10h du soir, on peut), c'est à peu près les même vêtement qu'en France et les même prix car tout vient aussi de Chine. J'ai été après au marché Indien, où ils vendent des choses  artisanales, plus belles et moins chères. Je m'émerveille... (demain les photos...) 

Benjamin, au restaurant, il m'ont servi de "lenguado de Rex". Tu crois que j'ai mangé du dinosaure ?   

Comments

[Sandy]

Ca me fait penser qu'il faut que je prenne en photo un devis que j'ai fait, datant du 14 juillet!! Y'en a qui bossaient ici! Sauf qu'en Equateur, la fete nationale, je la rate je crois, pas moyen de me rattraper...MAGNIFIQUES tes photos de Ica et tout!!