Week-end de 4 jours : c'est 'las Fiestas Patrias' (Fêtes Nationales). On en a profité pour retourner à Ica et à la Huacachina. On dormait chez les parents d'une amie à Yuli. On est parti le matin à 6h du matin en bus, pour 4h de voyage. A nous la Huacachina !
Retour à la Huacachina, l'oasis de rêve !
Au programme : bus, tourisme, restaurant, repos dans les hamacs, moto-taxis, discothèque, re-mototaxi, artisanat péruvien... On est retourné à l'hotel de la dernière fois juste pour manger une pizza, ce sont les meilleures du monde. Meme les toilettes sont les meilleurs du monde, ils sont en bambous et directement creusés dans la pierre, il y a des arbres qui poussent dedans !
On a refait du santboard ! Monter, c'est le plus difficile (aïe les muscles ) ! On y est retourné de nuit là-haut. C'était un peu dangereux, il faut éviter les arbres en descendant, et on ne peut pas vraiment contrôler la vitesse et la trajectoire. Tout le monde est arrivé vivant mais on a frollé la catastrophe : je suis arrivée dans un bosquet de piquants, Barbara a failli percuter un arbre... Papa a eu du sable dans les yeux... du coup, il est descendu les yeux fermés, il est passé par chance entre deux arbres. Que d'aventures !
Le soir, on a voulu aller a la fiesta de l'hôtel, c'est entrée libre même si on est pas à l'hôtel. Il y avait une bonne ambiance mais au bout d'une heure, panne d'électricité, plus de lumières, plus de musique. Tous chantaient l'hymne national dans le noir. Du coup, on a changé de discothèque, re-taxi, on est retourné à Ica.
Le lendemain, au programme, escalade des dunes de sables en voiture des sables, descente en santboard bien sur. Le chauffeur nous dit qu'il faut pas freiner... on a descendu une dune de plus de 200mètres de haut, une 'piste noire' je dirais. C'était cool, parceque je suis descendue la première et j'ai pu voir la tête des autres quand ils sont descendus. On se dit qu'on ne sait pas comment on va s'arrêter... à cette vitesse, quand il y a une bosse, on vole. Je vous rassure, c'est pas du tout dangereux quand il y a pas d'arbres. Après, retaurant : n'ayant pas trop faim, j'ai demandé une salade, mais une salade 'a lo pobre', ce qui signifie en grande quantité, avec des oeufs et des bananes frites.
Mardi, il a fallu penser à retourner à Lima : le problème, c'est qu'il n'y a pas de train (si, il y a, mais il va encore moins vite que le bus). Seulement ce n'est pas vraiment bien organisé, personne ne doit réserver avant, du coup ça bouchonne pas mal pour les grands week-end. On a fait la queue pendant 3h avant de pouvoir monter dans un bus, on a failli abandonner... Il y a un bus qui part pour Lima toutes les 7minutes, mais ça ne suffisait pas. Il y avait 500 mètres de queue dans la rue. En plus, ils font travailler les chauffeurs pendant 10-12 heures. Quand on a pris le bus, le même jour à la première page du journal, il y avait des photo d'un accident de la même compagnie, le chauffeur s'était endormi au volant...
Sortie au bowling. Je leur apprend comment on dance le 'reggeaton'. Plus bas, plus bas...
Plat typique de la selva : tacacho con cecino, de la viande de porc grillée et des bananes vertes broyées avec un pierre de sel, le tout empacqueté dans une feuille de bananier. Hum...
3 jours de boulot, la semaine suivante a passé vite.
Surtout que Yuli et Papa sont parti le jeudi matin. On a organisé leur 'despedida' le mercredi soir. J'ai fait des crêpes bretonnes ! Des salées, des sucrées... N'ayant pas de Nutella, j'ai fait mon chocolat pour accompagné les crèpes et les fruits (pommes caramélisées, ananas, pommes, fraises). Ken a fait du 'Pisco Saur' (pisco, liqueur de raisins, oeufs, jus de citron, canelle) et de l'Algorabina', c'est les coctails star du Pérou. Excellentissime.
Week-end suivant
Défilé de la marine à la Plaza de Armas.
Défilé devant le palais du gouvernement. Un vrai spectacle, le place était noire de monde.
Le mont San Cristobal. Il surplombe tout Lima. On est monté en haut en bus : la vue est superbe, magnifique. C'est la tour Eiffel de Lima : tu vois tout Lima d'en haut. C'est énormissîme ! Grimper en bus, ça te donne un peu d'adrénaline, tu montes des rues à pics, et tu vois le précipice de très près, il n'y a aucune protection, et c'est très 'just'. Une seule voie pour ceux qui montent et ceux qui descendent... Mais ça vaut le coup.
Les maisons de couleur nous accompagnent pour gravir le Mont. De l'autre côté, c'est le vide... Ne me demander pas pourquoi il y a plein de couleur, je ne sais pas. Je suppose que c'est une idée de la municipalité pour que ça paraisse moins pauvre...
Le centre de Lima
Malgré toutes ces aventures, je trouve encore le temps d'aller travailler. J'adore ce que je fais donc c'est pas trop la corvée (à part se lever à 6h). Je commence à avoir des résultats, mes plantes se portent bien en globalité, je croise les doigts pour qu'il me reste assez de plantes pour pouvoir faire les stats ! Il y a des tubercules, vous les voyez ? Bon, les plantes font un peu la gueule parceque je les met dans le noir. Et pour l'instant, il n'y a que mes témoins qui tubérisent. Alors j'attend les autres...
Ce que j'adore le plus au travail, c'est que les gens sont super sympas, je mange au resto 4 étoiles du boulot : des plats péruviens différents tous les jours, c'est excellentttttt. Je vais plus jamais pouvoir manger au RU après ça... La nourriture péruvienne va me manquer...
Après le repas, on fait un peu de sport. Volley, Ping-Pong, foot tous les midi (disons que je regarde souvent). Je joue au ping-pong tous les midi, ça évite le petit coup de barre après manger. Aujourd'hui, j'ai gagné contre deux gars super forts : ils ont été sympas je crois et surtout de la chance. N'empêche, ils étaient dégoutés.