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Un Kezag au Pérou
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Un Kezag au Pérou
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4 juin 2008

2008, C’est l’année Internationale de la pomme de terre

Pourquoi ce stage ?

Je précise que je devais obligatoirement faire un stage à l’étranger cette année, en recherche ou expérimentation sur le végétal, of course. Anglophone ou hispanophone. J’ai longtemps cherché alors, j’ai écumé le Canada, les Pays-Bas, l’Australie, l’Espagne, le Pérou et même la Chine, tous les contacts possibles… Les réponses tardaient à venir, le calendrier continuait d’avancer, la flippe... Et un jour du mois de mars où je n’attendais plus, 3 réponses favorables : au Pérou, en Australie, aux Pays-Bas. Dingue ! Mon choix a été vite fait et je me décidais à partir… quitte à partir autant être dépaysé !

Attention, les paragraphes suivants peuvent choquer : ça parle beaucoup trop de génétique, public non averti éviter.

Le CIP, c’est quoi ?

Image1

Quoi !! vous ne connaissez pas !? Mais c’est super connu… dans le monde du végétal. Ca veut dire « Centro Internacional de la Papa ». C’est le centre International de conservation des ressources génétiques de pommes de terre dans le monde. Autrement dit, c’est mondialement connu et le centre abrite une collection de plus de 3 000 accessions différentes de patates. Et oui, vous ne le saviez peut-être pas mais ça existe. (De même pour le maïs au Mexique et le riz en Chine). Le Pérou est le berceau d’origine de la pomme de terre.

Image2Le Centre (pas le même que dans Le Caméléon...) est également chargé du développement de l’agriculture au Pérou et travaille plus largement sur la recherche de solutions concrètes pour le pays et abrite également des grands scientifiques qui font de la recherche plus fondamentale.

Ca sert à quoi me direz-vous ?

Notre monde change (le réchauffement climatique, et tout et tout...) et les variétés cultivées sont les seules produites. Les variétés anciennes ou sauvages seraient vouées à disparaître si de tels centres n’existaient pas. Or, pour continuer l’amélioration génétique des variétés, les sélectionneurs ont besoin de gènes présents dans les souches sauvages, qui un jour pourront nous aider à produire des nouvelles variétés ou pourquoi pas un médicament miracle. Dans le doute, on préfère tout conserver, pour préserver la diversité génétique en vue de l’étudier et/ou en vue de possibles utilisations futures.Image12

Ce que je vais faire au CIP ?

Préserver toutes ces collections demande un gros travail : et oui, c’est du vivant qu’il faut constamment entretenir : replanter tous les ans dans les champs, donc génétique en constante évolution, ou cultiver In Vitro en atmosphère protégée au risque que cela ne soit plus adapté à l’environnement quand on en aura besoin. Et encore d’autres stratégies… etc

Moi, je vais faire une partie de recherche sur la culture In Vitro. Accrochez-vous encore quelques petites secondes. Je dois mettre au point une méthode de culture In Vitro permettant de produire des mini-tubercules géants ! Je ne peux pas en dire plus pour l’instant, c’est top secret. On verra bien sur place.

Pourquoi le Pérou ?

J’ai eu l’opportunité de trouver un stage au Pérou mais j’ai aussi la chance d’avoir Yuli, ma belle-mère péruvienne (très très sympa). Elle m’a beaucoup aidé, et elle m’a donné des conseils. Sa famille, restée au Pérou, va m’héberger durant mon séjour ; j’ai trop de la chance ! Je vais être immergée dans la culture, la langue. Ils m’ont prévu un emploi du temps de fou à ce qu’il parait, donc de bonnes sorties en perspective. Des vrais péruviens, de la nourriture péruvienne et beaucoup d’espagnol.

Dès que j’ai des photos, je vous présenterais la famille qui va m’accueillir. Julia, la grand-mère, Barbara, Ken et Deborah, les enfants qui ont 20, 18 et 16 ans (je crois). Ils apprennent un peu le Français, mais promis c’est moi qui vais devoir parler espagnol là-bas.

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